ACTUALITÉ BOURSE
Revue d'actualité - Abbot - AES Laboratoire - AHP recherche un nouvel allié - Air Liquide - Akzo Nobel - Alliance Unichem Boots - Amgen - Asta Medica - AstraZeneca - ATISS Pharma devient PHARMAGEST INTER@CTIVE - Aventis - BASF - Bausch&Lomb et Chauvin - Bayer - BEAUFOUR IPSEN Pharma - Biovail - Boots - Bristol-Myers Squibb - Celltech et Medeva Plc - Cerep - Chauvin et Bausch&Lomb - Chemunex - Chiron et Pathogenesis - Croix-Rouge et CSL - Dupont - Eli Lilly - Flamel Technologies - Fournier - Genset - Glaxo-Wellcome et Smithkline Beecham - Johnson & johnson et Innovasive Devices - L'Oréal - Les 3 Chênes - LVL medical Groupe - Medisite - Merck et Theramex - Novartis et CHIRON - OMEGA Pharma veut absorber Pharmygiène - Oxford GlycoSciences - Pechiney - Pfizer - Pharmacia - Pharmagest Interactive - Pierre Fabre - Procter & Gamble - Rhodia - Roche - Sanofi-Synthelabo - SNPE et VandeMark - Teva - Zeneca Agrochimicals
La course a la croissance la plus rapide entre les deux géants de la distribution pharmaceutique a repris en Europe. Après l'annonce de la fusion prochaine d'Alliance Unichem avec le groupe britannique Boots, le géant européen Celesio annonce à son tour le rachat au Royaume-Uni des chaînes pharmaceutiques Cohens et Scholes. Acteurs majeurs dans le domaine de la répartition pharmaceutique les deux groupes ne veulent pas se voir cantonnés au rôle d'intermédiaires sans grand pouvoir de négociation entre les laboratoires pharmaceutiques et les pharmacies officinales. Aussi les deux groupes s'intéressent avec force à l'ensemble de la chaîne de distribution jusqu'aux pharmacies afin d'augmenter leur pouvoir de négociation face aux laboratoires pharmaceutiques et donc d'améliorer leurs marges. Reste que dans certains pays européens l'exercice officinal est perçu comme une profession libérale où l'autonomie du pharmacien acteur de santé lui confère une responsabilité personnelle vis à vis des traitements choisis et donc une garantie d'objectivité vis à vis des fabricants. Donc tout n'est donc pas encore gagné, mais les perspectives de croissance de Celesio et d'Alliance Unichem-Boots restent plus que favorables tant au niveau européen que mondial. 5/12/05 M.F.
Le groupe pharmaceutique américain Abbot Laboratories va
vendre ses activités agricoles au groupe chimique japonais Sumitomo Chemical.
Il s'agit surtout de produits pour la protection des plantes avec des
pesticides biologiques et régulateurs de croissance. 164 personnes sont
employées dans ce secteur d'activité qui a généré un chiffre d'affaire de
103 millions de dollars en 1998. D'après un article à lire à la page
14 dans le quotidien La Tribune
N°24.465-1.778 du Vendredi 12 Novembre 1999.
La société Abbot a renoncé
à son intention d'acheter la société Alza, spécialisée dans les
biotechnologies, officiellement pour des raison de concurrence. Des tensions
trop importantes seraient apparues avec la Federal Trade Commission mais les
deux sociétés pharmaceutiques se sont refusées à les évoquer
publiquement. Abbot n'a pas souffert de cet échec au niveau des marchés,
contrairement à Alza qui a annoncé vouloir développer, fabriquer et
commercialiser ses propres produits selon son président Ernest MARIO, un
ancien de chez Glaxo. D'après un article du quotidien La Tribune N°24.465-1.804 du Lundi
20 Décembre 1999, à la page 18.
La société AES Laboratoire spécialisée dans les
analyses microbiologiques et la production d'automates de laboratoires, a répondu
à l'appel d'offre de la Direction Générale de l'Alimentation (DGAL) du
ministère de l'Agriculture pour la fourniture de 57000 tests de dépistage de
l'Encéphalopathie Spongiforme Bovine (ESB) effectué sur les animaux abattus
en urgence et sur les animaux livrés à l'équarrissage. Le Prionics-check
(test western-blott effectué à partir de la cervelle d'animaux abattus) a
été mis au point par la société suisse Prionics et développé par la
société française AES laboratoire. Reste que ce test est en concurrence
avec le test mis au point par le Commissariat à l'Energie Atomique (CEA) et
commercialisé par la société américaine Bio-Rad qui a racheté
Sanofi-Pasteur Diagnostics en 1999) et un test mis au point par une société
irlandaise Enfer. En fait AES laboratoire ne se fait pas de souci pour l'issu
de l'appel d'offre car le marché devrait également s'ouvrir en direction du
secteur privé (industrie agro-alimentaire, grands-magasins...) et ainsi
offrir facilement des débouchés aux trois sociétés. AES Laboratoire a
ainsi prévu d'investir 610000 euros pour agrandir ses locaux de Combourg au
nord de l'Ille-et-Vilaine et 1 millions d'euros supplémentaires pour
installer son siège social et son département de recherche et développement
à Rennes. AES vient d'ouvrir un département spécialement dédiés aux
tests vétérinaires et a pris une participation de 34% dans une
start-up Adiagen basée à Saint-Brieuc créée par deux anciens chercheurs de
l'Agence Française de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFFSSA). D'après un article
de Jean-Luc POUSSSIER du quotidien La Tribune N°24.465-1.889 du Lundi 17
Avril 2000, à lire à la page 32.
Euphorie chez AES, la société a été la seule choisie pour fournir les
tests de dépistage de
l'Encéphalopathie Spongiforme Bovine (ESB) demandés Direction Générale de l'Alimentation (DGAL) du
ministère de l'Agriculture. Des représentants des agriculteurs français ont
à cette occasion demandé à la France de profiter de son accession à la
présidence de l'Union Européenne pour obliger les autres pays européens à
engager également des tests sur leurs cheptels bovins. Le cours de bourse
s'en est aussitôt ressenti avec une hausse à la clef. Pour enfoncer le clou,
la revue britannique New Scientist a relaté les propos de conseillers
scientifiques de la Commission Européenne qui auraient estimé que des troupeaux
bovins d'Allemagne, d'Italie et d'Espagne seraient également contaminés par
la maladie de la vache folle. De plus six autres pays européens et le
Canada, l'Australie et les Etats-Unis pourraient être touchés par
cette affection. D'après un article du quotidien La Tribune N°24.465-1.923 du
jeudi 8 Juin 2000, à lire à la page 8.
AHP, WARNER-LAMBERT ET UN TROUBLE FÊTE
Après l'échec de ses précédentes tentatives de fusion
avec Monsanto et Smithkline Beecham, American Home Products (AHP) subit
une nouvelle désillusion. La fusion AHP avec Warner-lambert est bel et bien envolée, Pfizer a volé
le mariée d'AHP. AHP endosse
désormais le rôle de proie pour d'autre groupes.
Seule consolation AHP va encaisser un chèque de 1,1 milliards de dollars du
nouveau groupe Pfizer Warner-lambert pour la rupture du contrat Warner-Lambert avec AHP.
AHP n'a visiblement pas fini de digérer ses désillusions.
Le groupe a bien annoncé une croissance de 18% du résultat net trimestriel,
mais le bénéfice net après éléments exceptionnels affiche une baisse de
58% à 276 millions de dollars. La cession de la branche agrochimie a
notamment occasionné une perte après impôt de 1,57 milliards de dollars. D'après un article
du quotidien La
Tribune N°24.465-1.892 du Jeudi 20 Avril 2000, à lire à la page 13.
Le groupe français a annoncé vendredi 28 janvier 2000
une hausse de 7,4% de son chiffre d'affaire consolidé en 1999 à 6,53
milliards d'euros. Au quatrième trimestre les ventes ont fait un bond de
17,9% à 1,87 milliards d'euros. La croissance du résultat net par action
sera en 1999 supérieure à 9%. D'après un article à lire dans le quotidien La Tribune
n°24.465-1.834 du Lundi 31 janvier 2000 à la page 14.
Suite au
rachat de l'essentiel des actifs de BOC, Air Liquide va étendre ses positions
au Japon. Air Liquide Japon espère ainsi fusionner le 1er octobre avec Osaka
Sanso Kogyo, dont BOC détenait 65% du capital. Air Liquide japon est le
numéro 3 des gaz industriels au Japon avec 700 millions de dollars de chiffre
d'affaire. D'après un article à lire dans le quotidien La Tribune n°24.465-1.852 du
Jeudi 24 Février 2000 à la page 4.
Air Liquide poursuit son développement en Italie,
le numéro un des gaz industriels dans le monde vient d'inaugurer une usine de
production d'oxygène d'une capacité de 3800 tonnes par jour. Représentant
un investissement de 85 millions d'euros, son usine alimentera en oxygène la
centrale voisine d'Isab Energy produisant de l'électricité par
gazéification des résidus pétroliers. De plus en plus prisé par les
raffineurs ce procédé mis au point avec l'électricien américain Edison
Mission Energy permet de recycler les résidus lourds de la façon la plus
propre possible. Sur sa lancée, Air Liquide va bientôt inaugurer une autre
usine de production d'oxygène en Sardaigne pour le compte du raffineur
italien Sarras et l'américain Enron avec à la clef le plus important contrat
gaz de l'histoire d'Air Liquide. D'après un article de Pascal POGAM à lire dans le quotidien La Tribune n°24.465-1.854 du
Lundi 28 Février 2000 à la page 17.
Le directeur général d'Air Liquide Bruno POTIER, a prévenu que les
négociations avec les autorités américaines de la concurrence en vue
du rachat de British Oxygen Company (BOC) par Air Liquide et Air Products,
n'avaient que trop duré. Bruno POTIER a appelé de ses voeux à un proche
dénouement des négociations d'ici le 12 mai 2000, date limite de son OPA
(OPA qui avait déjà été reportée de 60 jours). Concernant le résultats
du groupe, le chiffre d'affaires gaz et services a grimpé de 17,1% au premier
trimestre 2000 à 1,5 milliards d'euros, ce qui constitue un excellent
résultat pour le groupe. Air Liquide a confirmé son objectif de croissance
à deux chiffres du résultats net par action hors BOC. D'après un article à lire dans le quotidien La Tribune n°24.465-1.897 du
vendredi 28 Avril 2000 à la page 21.
La filiale autrichienne AGA GmbH, de la société suédoise AGA va être racheté par Air Liquide.
La société allemande Linde qui contrôle elle même AGA, s'est vu obligé par la commission européenne
de céder en Autriche AGA GmbH. Spécialisée dans les gaz industriels et médicaux AGA GmbH
devrait être entièrement cédée en janvier 2001 après l'aval des autorités de
concurrence européennes.
Un article du 31 Août 2000 à lire sur le site Internet Firstinvest.com
Vendredi 26 novembre 1999, Akzo Nobel, groupe
chimique néerlando-suédois, a finalisé l'acquisition de Hoechst Roussel Vet
issue de Hoechst pour 655 millions d'euros. Intervet, filiale vétérinaire d'Akzo Nobel accède ainsi
à la quatrième place dans l'industrie vétérinaire avec un chiffre
d'affaire de 800 millions d'euros. Sont concernés dans le rachat, les
secteurs de la production, marketing, recherche et développement et les 2400
salariés de Hoechst Roussel Vet. 50% des ventes de Hoechst Roussel Vet sont
réalisées en Europe et Afrique, 45% sur le continent américain et 5% en
Asie. Une
information à lire dans le quotidien La Tribune n°24.465-1.790 du Mardi 30
Novembre 1999 à la page 14.
Akzo Nobel a annoncé une progression de 8% à
759 millions d'euros de son bénéfice net en 1999 et ceci malgré la plongée
dans le rouge de son activité fibres Acordis. Acordis a d'ailleurs été
cédée à un holding néerlandais fin décembre 1999. Akzo Nobel s'est
désormais concentré sur 3 métiers: les peintures où le groupe occupe la
première place mondiale en chiffre d'affaire, la chimie et la santé. Le
secteur de la pharmacie, récemment confortée par le rachat d'Hoechst Roussel Vet,
a connu la meilleure performance des trois divisions. Bien que n'occupant que
le 25ème rang mondial, Akzo Nobel est bien présent dans des niches dont le
traitement hormonal de substitution. Le président du directoire Cees Van
Lede, a promis pour 2000 une amélioration des marges des peintures, et voit
en général des perspectives économiques favorables en Europe, en Amérique
du Nord ainsi que des signes encourageants en Asie et en Amérique latine,
laissant entrevoir une croissance à deux chiffres du bénéfice net pour
l'exercice 2000. D'après un article de F.B. à lire dans le quotidien La Tribune n°24.465-1.854 du
Lundi 28 Février 2000 à la page 16.
Alliance Unichem annonce sa prochaine fusion avec le groupe pharmaceutique britannique BOOTS. Cette fusion va leur permettre de garder leadership de la distribution des médicaments en Grande-Bretagne avec près de 2600 points de vente. Implanté dans au moins neufs pays européens le groupe de distribution pharmaceutique Alliance Unichem espère pouvoir s'intéresser un jour aux pharmacies françaises, allemandes et espagnoles. Le groupe sera présent en Europe mais également en Asie et bientôt au moyen Orient, Une information à lire plus en avant dans la revue Pharmacien Manager N°52 de novembre 2005 aux pages 10 et 11.
Gordon BINDER, a annoncé qu'il allait quitté ses fonctions de PDG d'Amgen après le 11 mai 2000 et quitter le conseil d'administration d'ici au 31 décembre 2000. C'est Kevin SHARER, actuel numéro 2 qui devrait prendre sa succession. Arrivé en 1982, en qualité de directeur financier, Gordon BINDER, a connu le lancement des deux produits phares d'Amgen EPOGEN® ( Erythropoïétine ou EPO) destiné à combattre l'anémie des insuffisants rénaux chroniques et NEUPOGEN® utilisé comme traitement d'appoint des patients en chimiothérapie et des malades du SIDA. Une information à lire dans le quotidien La Tribune n°24.465-1.797 du Jeudi 9 Décembre 1999 à la page 13.
Le géant de la chimie nouvellement fusionné Degussa-Hüls, veut se séparer de son activité pharmaceutique connu sous le nom d'Asta Medica. La filiale est mise en vente par l'intermédiaire de la banque d'affaire Morgan Stanley Dean Witter. Asta Medica qui a vu ses résultats plus que doubler l'an dernier, pourrait intéresser des Laboratoires comme l'allemand Altena ou des groupes financiers qui serait prêt à débourser jusqu'à 2 milliards d'euros. Une information à lire dans le quotidien La Tribune n°24.465-1.822 du Jeudi 13 Janvier 2000 à la page 12.
La nouvelle société issue de la fusion d' Astra,
suédois, et de Zeneca, britannique, en avril 1999 a commencé le 8 décembre
son programme de rachat d'actions. Cet investissement pourrait atteindre au
moins 1,95 milliards d'euros. Un article de Florence BAUCHARD à la page 13, à lire dans le quotidien La Tribune
n°24.465-1.797 du Jeudi 9 Décembre 1999.
AstraZeneca a
visiblement réussi sa fusion, le groupe anglo-suédois a détrôné en 1999
Aventis du premier rang mondial sur le marché des médicaments de
prescription. Son anti-ulcéreux LOSEC® (MOPRAL®) a continuer de progresser
en dépit des premières expirations de brevets dans le monde, il représente
40% du chiffre d'affaire. D'autres médicaments ont connu une progression
fulgurante avec comme exemple l'anti-cancéreux CASODEX® (+39% à 340
millions de dollars), l'anti-hypertenseur ATACAND® (+298% à 171 millions de
dollars). Le NEXIUM® successeur du LOSEC devrait être lancé au second
semestre en Europe. Concernant les restructurations suite à la fusion, le
groupe a cédé ses activités chimiques en juin 1999 et a créé un joint
venture avec Novartis en décembre 1999 pour sortir de l'agrochimie.
AstraZeneca a enregistré en 1999, une croissance de 20% de son bénéfice
d'exploitation à 3,5 milliards de dollars pour un chiffre d'affaire de 15,1
milliards de dollars en progression de 17%. Le groupe a également
provisionné 1,58 milliards de dollars pour la restructuration suite à la
fusion d'Astra et Zeneca, ainsi que pour dédommager Merck de l'abandon de son
joint-venture avec Astra aux Etats-Unis. Pour l'avenir proche, Tom Mc KILLOP
écarte pour l'heure une autre fusion au profit d'acquisitions ponctuelles de
positions géographiques ou de produits. D'après un article de Florence BAUCHARD à lire à la page
15 dans le quotidien La Tribune
n°24.465-1.853 du Vendredi 25 Février 2000.
ATISS Pharma devient PHARMAGEST INTER@CTIVE
ATISS Pharma a annoncé à ses principaux clients que sont les pharmaciens officinaux de la naissance le 16 juin 2000 de la société Pharmagest inter@ctive , bientôt cotée en Bourse. A l'origine de la société, se trouve le grossiste-répartiteur pharmaceutique CERP Lorraine, qui a donné naissance il y a plusieurs années à Mirabel informatique, SCII spécialisée dans le développement de programmes informatiques destinés aux pharmaciens officinaux. Quelques années plus tard Mirabel Informatique a racheté son principal concurrent local à savoir Rousseau informatique, pour former finalement la société ATISS Pharma en 1999. Fin 1999, ATISS Pharma a obtenu l'agrément SESAM-Vitale pour les deux principaux logiciels "Mirabel-Evolution" et "Pharmagest" issus des deux précédentes sociétés fusionnées. Et pour finir l'année en beauté, ATISS Pharma a annoncé pour 1999 un chiffre d'affaire et un bénéfice en forte hausse. L'année 2000 semble également prometteuse pour la société avec un nouveau tournant dans sa croissance avec sa prochaine introduction en Bourse au Nouveau Marché. Le nom choisi sera PHARMAGEST Inter@ctive .Le nom de Pharmagest fait ainsi référence explicitement à la pharmacie avec <<un ancrage et une forte antériorité dans le domaine de la santé>> . Le nom Inter@ctive a lui comme finalité de montrer l'ouverture de la société vers de nouveaux challenges technologiques et d'innovation (Internet...). L'introduction en Bourse vise donc à donner à la société l'opportunité de devenir un acteur majeur de l'informatique officinale. D'après une lettre de Michel MATHIEU, président du Directoire datée de Juin 2000.
la défiance vis à vis des OGM (Organismes
Génétiquement Modifiés) ne faiblit toujours pas. Aventis doit faire face au
dépôt de plaintes d'agriculteurs américains qui n'ayant pas planté de
maîs génétiquement modifié StarLink®, ont annoncé avoir vu leurs
récoltes contaminées par la <<négligence d'Aventis>>. La firme
a annoncé avoir les moyens financiers et autres, suffisants afin d'arriver à
un accord satisfaisant. D'après un article à lire dans le quotidien La Tribune
n°24.465-2.047 du Mardi 5 Décembre 2000 à la page 10 à la page 14.
Aventis est en pleine négociation pour vendre sa participation de 67% dans la société
allemande de gaz
industriels Messer. Si les acheteurs sont connus, à savoir Allianz Capital Partners et Goldman Sachs,
seul un accord sur le prix de la cession retarderait l'annonce de la vente. D'après un article à lire dans le quotidien La Tribune
n°24.465-2.060 du Vendredi 22 Décembre 2000 à lire à la page 13 à la page 14.
Le groupe chimique allemand BASF et le premier laboratoire pharmaceutique
japonais Takeda vont créer un joint-venture pour leur activité vitamines.
BASF détiendra 66% des parts de la société baxée au Japon et Takeda 34%. Cet accord leur permettra de
détenir 30% du marché mondial.
D'après un article du quotidien La Tribune N°24.465-1.958 du Lundi 31 Juillet 2000, à lire à la page 12.
L'un des membres du directoire de BASF a annoncé la volonté du groupe
de renforcer sa position dans le secteur pharmaceutique aux Etats-Unis par le biais
d'acquisitions. Mais les prix d'achats seraient jugés à l'heure actuelle trop
élevés. D'après un article à lire dans le quotidien La Tribune n°24.465-1.965 du
Mercredi 9 Août 2000 à la page 10.
Le géant industriel allemand BASF a annoncé la vente de son activité
génériques européenne pour 115 millions de francs à un autre géant
pharmaceutique suisse Novartis. BASF a désiré se désengager de cette
activité pas encore arrivé à l'équilibre, même si elle est positive en
exploitation. la firme allemande a indiqué vouloir se recentrer sur les
médicaments novateurs sur ordonnances. BASF était présent sur le marché
français de génériques français à travers de sa filiale GNR-Pharma.
Novartis se partage la tête du marché européen des génériques, marché
estimé à 8 milliards d'euros, avec les allemands Ratiopharm et MERCK. D'après un article
de P.Mo à lire plus en avant dans le quotidien La Tribune
n°24.465-2.047 du Mardi 5 Décembre 2000 à la page 10 à la page 15.
Le laboratoire CHAUVIN va être racheté par le
laboratoire américain Bausch et Lomb. Ne pouvant assurer seul le futur développement
européen et les efforts de recherche, l'actuel PDG Bernard CHAUVIN a préféré
vendre le laboratoire familial a un laboratoire américain en mal de réseau
de distribution en Europe. Les deux laboratoires ont comme point commun d'être
spécialisé dans l'ophtalmologie. Lire à ce sujet l'article de Florence
BAUCHARD avec Franck-Léopold ERSTEIN du quotidien La Tribune N°24.465-1.954
du Mardi 25 Juillet 2000, à lire à la page 15.
Dans une lettre adressée aux officinaux clients, le Dr Bernard CHAUVIN actuel PDG du Groupe Chauvin,
a annoncé le rachat de la société familiale par le groupe américain Bausch&Lomb. Soulignant le partenariat
noué depuis 1994 avec la société américaine, Bernard CHAUVIN voit dans la
fusion la continuité des bonnes relations liant les deux groupes. Fortement
implanté en Allemagne à travers sa filiale Dr Mann, Bausch&Lomb va
donner un nouvel essor au laboratoire Chauvin dans le domaine pharmaceutique
et notamment dans le conseil selon le PDG de Chauvin. Bernard Chauvin met
d'ailleurs en avant comme gage de pérennité dans le domaine du conseil
officinal, l'excellente qualité des valeurs du groupe Chauvin avec notamment
l'équipe de pharmaciens conseils toujours à l'écoute des officinaux. La
lettre datée du 28 juillet 2000, a été reçue par les officinaux début
août 2000.
A la surprise générale après l'acquisition du français Chauvin, le groupe
Bausch & Lomb vient de renvoyer son propre PDG. Carl SASSANO vient de voir
son poste de PDG de
Bausch & Lomb purement et simplement supprimé. Cette sanction intervient
alors que la multinationale de l'ophtalmologie prévoit une stagnation, voir
une baisse de son de son chiffre d'affaire cette année. Seule l'acquisition
du laboratoire Chauvin devrait permettre au groupe international d'enregistrer
une croissance estimée entre 2et 4%. D'après un article à lire dans le quotidien La Tribune n°24.465-1.976 du
Vendredi 25 Août 2000 à la page 11.
Ceci pourrait donc apparaître comme un retournement de situation: Chauvin
apportera t'il à Bausch & Lomb "les moyens" de continuer
son développement dans le domaine pharmaceutique" et non essentiellement
son inverse?
N'y
aurait-il pas une opportunité pour les cadres du laboratoire français à
acquérir
de fulgurants plans de carrière au sein du nouvel ensemble, avec des
promotions au minimum européennes voir internationales à la clef ?
Après un troisième trimestre supérieur à ses attentes, Bayer s'est montré optimiste quant aux prévisions de bénéfices pour l'année en cours (croissance d'environ 50% de son bénéfice d'exploitation avant éléments exceptionnels), tant dans le domaine de la chimie que des médicaments sans ordonnances. Les médicaments encore couvert par un brevet ne sont pas en reste, le médicament contre l'hémophilie KOGENATE® a également vu ses ventes s'envoler. D'après un article du quotidien Les ECHOS N°19538 du jeudi 10, vendredi 11 et samedi 12 novembre 2005 à lire à la page 23.
Le groupe pharmaceutique IPSEN, troisième laboratoire familial français détenu à 85% par la famille BEAUFOUR, va mettre 20% de son capital en bourse. Le prix de l'action sera situé entre 21,70€ et 25,20€ . La réservation d'action pourra se faire entre le 22 novembre et sera clôturée le 5 décembre. Elle devrait permettre d'augmenter le capital de 180 millions d'euros. La première cotation est prévue le 7 décembre. Le laboratoire possède de nombreuses spécialités dans de nombreux domaines thérapeutiques telles que Actapulgite®, Décapeptyl®, Forlax®, Fortrans®, Gélox®, Ginkogink®, Ginkor®, Nisis®, Smecta®, Somatuline®, Tanakan®, Tanatril®, Tenstaten®...
Le groupe pharmaceutique canadien de génériques Biovail a acheté à Aventis les droits nord-américains de la famille du Cardizem (traitement cardiovasculaire), pour 409,5 millions de dollars. Le traitement est tombé dans le domaine public depuis 1999. D'après un article du quotidien La Tribune N°24.465-2.066 du Mercredi 3 Janvier 2001, à la page 11.
Boots se recentre sur la distribution des médicaments. Le groupe pharmaceutique BOOTS va céder sa production de médicaments grands publics (Nurofen® Strepsil®..), au géant britannique Recckitt Benckiser des produits ménagers (Air wick, Calgon...) et pharmaceutiques OTC. Cette opération suit sa logique de rapprochement entre BOOTS et Alliance Unichem. D'après un article du quotidien du Pharmacien N°2344 du jeudi 13 octobre 2005, à lire plus en avant à la page 4 et du quotidien du Pharmacien du 6 octobre 2005.
Le groupe américain pharmaceutique Bristoll-Myers Squibb a annoncé avec le laboratoire français Sanofi-Synthélabo, le lancement en septembre 2001 d'une étude clinique destinée à évaluer l'activité potentielle d'un sartan dans le traitement de l'insuffisance cardiaque. L'anti-hypertenseur Ibésartan en l'occurrence, entre dans le cadre d'un accord de co-développement et co-marketing entre les deux laboratoires. D'après un article du quotidien La Tribune N°24.465-2.035 du Vendredi 17 et samedi 18 Novembre 2000, à la page 16.
Celtech, firme britannique de biotechnologie a annoncé avec la société pharmaceutique de biotechnologie Medeva Plc leur fusion sous la forme d'une offre d'achat valorisant Medeva à hauteur de 877,76 millions d'euros millions d'euros. Celltech avait déjà absorbé Chiroscience en juin 1999 pour 516,05 millions d'euros. Les actionnaires de Celltech Chiroscience détiendront 56% du capital du nouveau groupe baptisé Celltech qui aura une capitalisation boursière de 2 milliards d'euros. La fusion sera effective en janvier 2000 et sera suivi d'une rationalisation des effectifs, pouvant également conduire à des cessions d'actifs non centraux. Celltech Chiroscience a également annoncé ses résultats pour les 12 derniers mois au 30 septembre 1999 qui font apparaître une perte nette de 48,8 millions d'euros en raison notamment de la fusion avec Chiroscience. D'après un article du quotidien La Tribune N°24.465-1.778 du Vendredi 12 Novembre 1999, à la page 27.
La société pharmaceutique Cerep, spécialisée dans les technologies de découverte des médicaments table sur un retour aux bénéfices en 2001. Après trois exercices dans le rouge, liés à un effort soutenu dans la recherche et la création d'une filiale aux Etats-Unis, Cerep espère même un tour à l'équilibre au quatrième semestre 2000. D'après un article du quotidien La Tribune N°24.465-1.892 du Jeudi 20 Avril 2000, à lire à la page 13.
Le Laboratoire Chauvin va être racheté à 100% par le laboratoire américain Bausch&Lomb. Ne pouvant assurer seul le développement européen et les efforts de recherche, l'actuel PDG Bernard CHAUVIN a préféré vendre le laboratoire familial a un laboratoire américain en mal de réseau de distribution en Europe. Les deux laboratoires ont comme point commun d'être spécialisé dans l'ophtalmologie. Implanté essentiellement en Allemagne, Bausch&Lomb trouve grâce au Laboratoire CHAUVIN un solide pied à terre en France et également en Angleterre. CHAUVIN avait également percé en Allemagne par l'intermédiaire notamment du rachat de Hankerpharma. CHAUVIN emploie environ 800 personnes et possède 5 usines dont deux sont situées à l'étranger. D'après un article de Florence BAUCHARD avec Franck-Léopold ERSTEIN du quotidien La Tribune N°24.465-1.954 du Mardi 25 Juillet 2000, à lire à la page 15.
Chemunex, spécialisée dans l'analyse microbiologique
profite du regain d'intérêt pour la qualité microbiologique des produits.
La société commercialise déjà un analyseur de produits filtrables. De
plus, la société se lance notamment actuellement sur le marché des produits
non filtrables dans la cosmétique et l'agroalimentaire avec un produit déjà
utilisé par L'Oréal et Danone permettant de réduire le délais des analyses
de quelques jours à quelques heures. Chemunex présent sur la marché
européen, vise désormais également les marchés américains et japonais. La
société compte atteindre l'équilibre financier d'ici 2002, ce qui
correspond à un progression annuelle de 40% du chiffre d'affaires. A cette date la
pharmacie devrait représenter la majorité des débouchés (50%) suivi par
les eaux potables, la cosmétique et l'hygiène. D'après un article de F.B. du quotidien La
Tribune N°24.465-1.850 du Mardi 22 Février 2000, à lire à la page 9.
Chemunex a connu une hausse de son chiffre d'affaire de 27,8% fin juin 2000
lors de la clôture de son bilan de 1999-2000. Son Chiffre d'Affaire est ainsi
passé de 5,9 à 7,6 millions. D'après un article du quotidien La
Tribune N°24.465-1.970 du Jeudi 17 Août 2000, à lire à la page 12.
Le laboratoire pharmaceutique américain Chiron vient d'annoncer son OPA amicale sur son compatriote Pathogenesis. L'OPA sera de 700 millions de dollars soit quasiment l'équivalent du chiffre d'affaire annuel de Chiron 763 millions de dollars en 1999. Cette acquisition si elle est acceptée devrait permettre à Chiron de posséder une place prédominante sur le marché des anti-infectieux au niveau mondial. Chiron compte voir propulser l'antibiotique TOBI®, destiné à lutter contre les fibroses pulmonaires, au rang de blockbuster. Le groupe va posséder 15 programmes au stade de développement clinique. cette annonce intervient à un bon moment où le spécialiste des biotechnologies a du arrêter, pour cause de résultats décevants, le développement d'une molécule contre l'arthrite. De même une enquête sur le BETASERON® en mai 2000, n'aurait pas mis en évidence l'effet bénéfique escompté pour le ralentissement de la sclérose en plaque. Cependant contrôlée à 44% par le laboratoire NOVARTIS, Chiron a malgré tout, publié des résultats encourageant pour les 6 premiers mois de l'année 2000 avec une progression de son Chiffre d'Affaire de 27%. D'après un article du quotidien La Tribune N°24.465-1.969 du Mercredi 16 Août 2000, à lire à la page 11.
la Croix-Rouge a vendu pour 860 millions de francs ses dérivés du sang à la société australienne CSL. En dépit d'une offre plus avantageuse estimé à 1 milliards de francs suisses de Novartis, principal client de sa division ZLB Zentrallaboratorium, la Croix-Rouge n'a pas cédé sa division aux sirènes helvétiques. D'après un article du quotidien La Tribune N°24.465-1.923 du Jeudi 8 Juin 2000, à la page 15.
Dupont qui négocie depuis septembre une alliance dans le secteur de la pharmacie, va annoncer d'ici 30 à 35 jours s'il conclut un accord en discussion. Selon John HIMES directeur en responsable des relations avec les investisseurs, si l'alliance ne se faisait pas le groupe cherchera des opportunités pour atteindre la masse critique dont il ne dispose pas actuellement. Le chiffre d'affaire de Dupont dans le pharmacie a atteint 1,1 milliards de dollars en 1998. Du dénouement des négociations dépendent le projet de Dupont d'émettre des actions spécifiques dédiées aux sciences de la vie. D'après un article du quotidien La Tribune N°24.465-1.770 du Vendredi 10 Décembre 1999,à lire à la page 11.
Le groupe pharmaceutique Eli Lilly a réussi à
augmenter son bénéfice d'exploitation de 20% au quatrième trimestre 99
malgré la désormais baisse de chiffre d'affaires de son anti-dépresseur
vedette PROZAC®. D'après un article
de F.B. du quotidien La
Tribune N°24.465-1.834 du Lundi 31 Janvier 2000, à la page 14.
Le brevet d'exploitation de la Fluoxétine (PROZAC®)
va bel et bien expirer en aout 2001.
La Cour d'appel des Etats-Unis a en effet annulé la décision d'un tribunal de l'Indiana
de prolonger le brevet d'exploitation jusqu'en 2003. Recommandé à l'origine uniquement pour la
dépression la Fluoxétine à vu ses indications s'élargir aux troubles obsessionnels
et à la boulimie. Eli-Lilly a annoncé son intention de faire appel de cette décision.
Eli-Lilly prévoit de lancer un remplaçant au PROZAC®, le SEPRACOR®. Mais sa sortie ne devrait pas
intervenir avant 2002, ce qui inquiète les investisseurs. Autre produit sur
lequel le laboratoire compte beaucoup, le ZOVANT®, antisepticémique qui
devrait être commercialisé dès 2001. D'après un article
de Corinne BOYER du quotidien La
Tribune N°24.465-1.967 du Vendredi 11 Août 2000, à lire à la page 9.
La société Flamel Technologies a conclu un accord de développement et de licence avec le groupe danois Novo Nordisk. L'accord de 42 millions de dollars porte sur BASULIN®, une insuline humaine à libération prolongée actuellement en phase d'essais cliniques, mise au point pour le traitement des diabètes de type I et II. Par cet accord Novo Nordisk acquiert une licence mondiale exclusive pour le développement et la commercialisation de BASULIN®. D'après un article du quotidien La Tribune N°24.465-1.798 du Vendredi 10 Décembre 1999, à la page 12.
Le patch OESCLIM® des Laboratoires Fournier vont pouvoir être commercialisés aux Etats-Unis. Leur commercialisation sera assurée par la société Women First Healthcare sous le nom d'ESCLIM®. D'après un article du mensuel Actualités Pharmaceutiques N°382 de Janvier 2000 à la page 58.
La société de biotechnologie Genset vient de prendre
une participation majoritaire dans l'une des principale sociétés
australienne productrice d'ADN de synthèse Pacific Oligos. Pacific Oligos est
une société commune entre New Entreprise Oligos et l'université de
Queensland à Brisbane.
D'après un article du quotidien La Tribune N°24.465-1.823 du Vendredi 14
Janvier 1999, à la page 12.
Parallèlement Genset a conclu un autre accord de recherche
et développement avec la société Whitebread Institute dans le cadre
de son programme de recherche sur l'obésité et le diabète.
Seule ombre au
tableau à court terme pour le financement de cette année, la société de biotechnologie
pourrait selon certains analystes passer par un appel au marché boursier, ce
qui aurait un impact dilutif l'actionnaire actuel. Lire les recommandations et
un article à lire sur le site Selectbourse
http://www.selectbourse.com
Après avoir conclu un accord avec Abbott et un autre avec Corixa, Genset a annoncé avoir conclu un
nouvel accord avec Sanofi-Synthelabo. L'accord dans le domaine de de la
pharmaco-génomique vise à aider Sanofi-Synthelabo a développer des
projets avec la plus grande probabilité de succès en évaluant le
profil de réponse des populations cible pour des produits ayant trait au Système
Nerveux Central. Lire les recommandations et
un article du 14/04/2000 à lire sur le site Selectbourse
http://www.selectbourse.com
Les rumeurs faisant état d'un possible appel au marché de Genset pour le
financement de cette année ont été confirmées. GENSET a annoncé le
lancement d'obligations à option de conversion et ou d'échange en actions
nouvelles ou existantes (Oceane) pour un montant de 53 millions d'euros
pouvant être porté à 60 millions d'euros. Cette opération a pour but de
financer de nouveaux programmes de Recherche et développement.. L'emprunt
aura une durée de 3 ans et 188 jours sans aucun intérêt annuel versé. Le remboursement
se faisant en totalité au premier janvier 2004 à un prix compris entre
114,8% et 116,7% du nominal. D'après un article à lire dans le quotidien La Tribune
N°24.465-1.922 du Mercredi 7 Juin 2000 à lire à la page II.
Genset devrait tirer bénéfice
du revirement de la société qui du statut de recherche en génétique pure s'est
lancée dans le développement de médicaments. Genset devrait voir ses premiers
grands médicaments
entrer en phase clinique dans 5 ans. En attendant Genset continue de tisser
une toile d'alliances stratégiques avec de grands groupes. Un article du 17/08/2000 à lire
plus en avant sur le site Internet Selectbourse.com
Suite aux récentes chute du cours de l'action en Bourse en fin d'année 2000 des rumeurs de recherche de partenaires
financiers stables pour Genset se font jour.
GLAXO-WELLCOME ET SMITHKLINE BEECHAM
Les deux géants britanniques pharmaceutiques ont
annoncé leur fusion effective le 27 décembre 2000 pour donner naissance à
GlaxoSmithkline symbolisé par gsk.
La fusion entre les deux groupes pharmaceutiques vient de donner naissance au nouveau
numéro un mondial du secteur.
La naissance de la filiale commune française ne sera effective que dans
quelques mois pour des raisons législatives et sociales propre à la
France.
JOHNSON & JOHNSON ET INNOVASIVE DEVICES
La société américaine Jonson & Johnson a signé un accord pour racheter Innovasive Devices. Cette société est un fabricant d'équipements chirurgicaux pour les accidents sportifs. la transaction qui devrait approcher les 85 millions de dollars pourrait être bouclée au premier trimestre 2000. D'après un article du quotidien La Tribune N°24.465-1.677 du Mercredi 10 novembre 1999, à la page 14.
Après s'être montré frileux dans le domaine des rachats de sociétés L'Oréal se lance en cette année 2000. Le groupe français a ainsi annoncé le rachat pour 250 millions de dollars du leader mondial des produits ethniques Carson Inc. L'Oréal a également annoncé deux autres acquisitions via sa filiale américaine Cosmair. Ont ainsi été racheté par Cosmair, la société de cosmétologie familiale américaine Kiehl's et la société Matrix Essential qui appartenait au groupe Bristol-Myers-Squibb. Matrix Essential est le leader sur le marché nord-américain des produits capillaires professionnels. Comme L'Oréal était déjà présent avec les marques Redken, L'Oréal Professionnel et Kérastase, Matrix devrait donc l'aider a multiplier ses ventes par 2,7 de produits professionnels aux Etats-Unis à 923,4 millions de dollars. D'après un article de N.H. à lire à la page 15 du quotidien La Tribune N°24.465-1.891 du Mercredi 19 avril 2000, à la page 15.
Le laboratoire Les 3 chênes a annoncé sa mise en
bourse le 9 juin 2000. Le laboratoire commercialise déjà des produits
auprès de 3000 pharmacies, développe à la demande des produits spécifiques
pour la grande et moyenne distribution et travaille pour l'industrie
agro-alimentaire. Sont ainsi commercialisés des produits pharmaceutiques
conseils, des compléments alimentaires, cosmétiques... Les valeurs mises en
avant par le laboratoire comme gage de pérennité, sont l'authenticité
(produits élaborés à partir d'éléments naturels), la traçabilité
(de la matière première au produit fini) et la qualité de la gamme de ses
produits. Le laboratoire est désormais présent au marché libre. Pour
accompagner son introduction en Bourse, les dirigeants ont élaboré un plan
de développement ambitieux. Avec un chiffre d'affaire de 33 Millions de
Francs en 1999, les dirigeants estiment qu'il devrait avoisiner les 50MFrancs en
2000 pour atteindre 70MF en 2001 et 100MF en 2002 . Il faut souligner que le
succès commercial semble avoir été au rendez-vous en 2000 avec notamment la
commercialisation en pharmacie de patchs à base de plantes contre les jambes
lourdes, le stress et la douleur. Pour continuer à progresser le
laboratoire compte ouvrir une <<nouvelle unité de production,
diversifier ses moyens de distribution avec la VPC, Internet et augmenter la
force de son équipe commerciale>>. Reste le montant total de titres
cédés en Bourse, n'est que de 3MF ce qui selon certains analystes semble
trop prudent; le titre n'offrant alors que peu de liquidité. Le titre a
toutefois gagné 10% depuis son introduction en Bourse à la date du lundi 19
juin.. A lire à ce sujet le très bon article sur le site Internet Firstinvest.com
en page Introduction 2000, Analyses, LES 3 CHÊNES.
De même retrouvez le plan
de développement du laboratoire sur son site Internet adresse qui se trouve en page
"Adresses", "LABORATOIRES PHARMACEUTIQUES de A à M" puis en cliquant sur
"Laboratoires pharmaceutiques", puis sur "L" pour atteindre LES
3 CHÊNES.
LVL MEDICAL GROUPE a annoncé un programme de rachat d'actions. Le programme ne prévoit pas l'annulation des titres mais leur utilisation à d'autres visées. Les actions pourront notamment servir à la remise d'actions à titre d'échange dans le cadre d'opérations de croissance externe, offrir des options d'achats aux salariés du groupe, régulariser le cours de l'action... La note d'information visée par la COB est disponible auprès de la société LVL MEDICAL GROUPE. Communiqué de Juillet 2000.
Medisite vient de réussir à lever 15,5 millions d'euros auprès de quatres investisseurs Apax Partners, ING Barings, Pechel Industries et la Société Générale Asset Management. Les fonds levés vont servir notamment à dévélopper une web-télé et engager 25 nouveaux collaborateurs. Medisite compte ainsi conserver son leadership dans l'e-santé en France face à son principal conscurrent à savoir à Atmedica développé par Havas (Vivendi). Medisite va participer au développement du site de l'Institut Pasteur. D'après un article du quotidien La Tribune N°24.465-1.983 du Mardi 5 Septembre 2000, à la page 12.
Le groupe pharmacuetique allemand Merck qui vient
de boucler le rachat du laboratoire monégasque Theramex a l'intention de
doubler d'ici 2005, le chiffre d'affaire de ce laboratoire pharmaceutique
spécialisé en gynécologie à 229 millions d'euros. L'objectif repose
sur une internationalisation des produits pharmaceutiques de Theramex qui sera
générée de façon autonome au sein du groupe; elle devra passer de 18% en
1998, à 40% d'ici à 5 ans. Theramex possède des molécules prometteuses en
hormonothérapie et en cancérologie. D'après un article de à lire dans le quotidien La Tribune
N°24.465-1.796 du Mercredi 8 Décembre 1999, à la page 13.
Le groupe pharmaceutique MERCK
va se désengager de la société commune d'imagerie médicale qu'il possède
en italie avec la famille BRACCO. La famille BRACCO va acquérir la part de
Merck pour 870 millions d'euros et continuera à développer les activités
pharmaceutiques de Merck pour une durée définie dans le cadre d'un accord de
co-marketing. Merck veut désormais développer seuls ses propres activités
dans ce pays. D'après un article de à lire dans le quotidien La Tribune
N°24.465-1.801 du Mercredi 15 Décembre 1999, à la page 11.
Merck confronté à l'expiration des brevets de quatre produits
pharmaceutiques dans les deux prochaines années, n'en continue pas moins à
afficher une santé florissante. Le groupe est notamment satisfait de la
progression des ventes de son anti-cholestérol ZOCOR® (+15% au quatrième
semestre 1999) qui devrait à lui seul représenter 5 milliards de dollars de
chiffre d'affaires, ainsi que de son traitement contre l'arthrite VIOXX®
lancé depuis moins d'un an. Merck croit en une croissance de 14% des
résultats du groupe pour l'année 2000. Contrairement aux autres concurrents,
le président du groupe Raymond GILMARTIN continue à affirmer que MERCK n'a
pas besoin de fusionner. D'après un article
de F.B. du quotidien La
Tribune N°24.465-1.834 du Lundi 31 Janvier 2000, à la page 14.
Le groupe pharmaceutique Novartis va racheter l'ensemble des parts qu'il ne détient pas encore dans le capital de son partenaire américain CHIRON. Cette opération devrait lui permettre de ne pas manquer le doublement prévu du marché des vaccins outre atlantique dans les prochaines années. D'après un article à lire plus en avant dans le quotidien du pharmacien n°2351 du Lundi 7 Novembre à la page 6.
OMEGA Pharma veut absorber Pharmygiène
La société belge OMEGA Pharma a lancé une offre alternative d'achat (OPA) ou d'échange simple avec soulte visant les actions du laboratoire pharmaceutique français Pharmygiène. L'offre proposée du 30 mai au 20 juin inclus, propose la remise d'une action Omega Pharmacontre deux actions de Pharmygiène plus une soulte de 34 euros, ou un paiement de 34,50 euro par actions de Pharmygiène. D'après un article à lire dans le quotidien La Tribune N°24.465-1.917 du Mardi 30 Mai 2000, à la page II.
La société de biotechnologies Oxford GlycoSciences (OGS) désirant profiter du regain d'intérêt pour les valeurs de biotechnologies a décidé de lever 33,2 millions de Livres sur le marché afin d'augmenter sa capacité de recherches dans la protéomique, science d'étude du rôle des protéines dans les maladies. Fondée en 1988, OGS compte étendre ses collaborations externes au delà de celles déjà engagées avec Pfizer, Merck et Pioneer Hi-Bred International. OGS gère également une base de données avec Incyte Pharmaceuticals avec AstraZeneca comme premier client en décembre 1999. OGS compte déposer en 2001 une demande d'AMM pour un traitement des maladies de gaucher et Fabry. D'après un article du quotidien La Tribune N°24.465-1.854 du Lundi Février 2000, à la page 16.
Suite à l'échec de la fusion des groupes canadien Alcan, français Pechiney et suisse
Alusuisse (Algroup), Péchiney se trouvait isolé face à la prochaine fusion
d'Alcan et d'Algroup. Pechiney a donc choisi de ne pas baisser sa garde et a annoncé
être près à étudier d'autres opérations de croissance externe. Et pour
faire monter la pression, Pechiney a annoncé étudier la possibilité
de lancer une offre sur Algroup pour contrer l'offre d'Alcan . Un article à
lire sur l site http://www.selectbourse.com/
.
Avec la même volonté de ne pas se retrouver isolé, Pechiney vient
d'annoncer la signature d'une lettre d'intention pour Avec Southwest Aluminium
Fabrication Plant², principal laminoir d'aluminium en Chine pour négocier la
création d'un joint-venture à Chongqing dans le sud-ouest du pays. Ce
joint-venture produirait des laminés en aluminium sur un marché à fort
potentiel de développement. Pechiney est déjà implanté en Chine dans l'emballage
(tubes aérosols, emballages souples...). D'après un article du quotidien La Tribune N°24.465-1.893
du vendredi 21 Avril 2000, à la page 11.
L'annonce des résultats du groupe a été accueilli favorablement par les
marchés. Le résultat opérationnel a bondi de 173% par rapport au premier
trimestre 1998, mis à part l'activité boites de boissons aujourd'hui
cédée. Pechiney pourrait réaliser l'ensemble de l'exercice un chiffre
d'affaire de 10,12 milliards d'euros pour un résultat net de 370 millions.
Avec un ratio d'endettement revenu à 0,32% des fonds propres, les analystes
des marchés attendent cependant toujours une réaction du groupe à l'échec
de sa fusion avec Alcan et Algroup. D'après un article du quotidien La Tribune N°24.465-1.897
du vendredi 28 Avril 2000, à la page II.
Pfizer a réussi a emporter la mariée Warner-Lambert au nez et à la barbe
d'American Home Products (AHP).
Dernier épisode, les conseils
d'administration de Pfizer et Warner-Lambert se sont réunis le lundi 8 Février
2000
pour accepter la fusion des deux groupes sous forme d'échange d'actions. En outre le
nouveau géant de l'industrie pharmaceutique a accepté de verser 1,8 milliards de dollars
à AHP au titre de la rupture du premier contrat. Le PDG de Pfizer prendra la
direction du nouveau numéro deux mondial de la pharmacie. Pfizer apportera notamment au nouveau
groupe le VIAGRA®, son anti-hypertenseur NORVASC et on anti-dépresseur le
ZOLOFT. Warner-Lambert va quant à lui apporter au groupe son
hypocholestérolémiant le LIPITOR® (TAHOR® en France) et son
anti-diabétique le RELUZIN. Un article à lire, dans le quotidien La Tribune
n°24.465-1.840 du Mardi 8 Février 2000.
Pfizer a pu afficher une solide croissance de son chiffre d'affaires
(+10%) et de son bénéfice d'exploitation (+33%) à 1,08 milliards de dollars
pour le premier trimestre. Ce bénéfice est dû notamment au succès du
LIPITOR® de Warner-Lambert et du traitement de l'arthrose CELEBREX® de
Searle. D'après des articles à lire à la page 14 et à la page 16 dans le quotidien La Tribune
n°24.465-1.891 du Mercredi 19 Avril 2000.
Pfizer a acquis à une très large majorité 98,7% le soutien de ses
actionnaires pour le rachat de Warner-Lambert. Acquis pour 93 milliards de
dollars, Warner-Lambert devrait permettre au nouveau groupe ainsi formé
d'accéder à la deuxième place mondial derrière l'autre futur grand groupe
pharmaceutique Glaxo-Smithkline. Les actionnaires de Warner-lambert se
réuniront eux le 12 mai afin de permettre la finalisation de la fusion fin
mai. D'après un articles du quotidien La Tribune
n°24.465-1.897 du vendredi 28 Avril 2000 à lire à la page 12 .
Malgré l'échec des derniers tests concernant une molécule testée sur le
cancer de la prostate, les analystes demeurent confiant concernant l'abondance
de produits en développement chez Pfizer et les perspectives de revenus du
groupe.
D'après un article à lire sur le site Internet Selectbourse daté du Lundi 7
Août 2000.
Monsanto vient d'annoncer
sa prochaine fusion avec le groupe suédo-américain Pharmacia-Upjohn. Même
si la fusion est annoncé comme étant d'égaux à égaux, le PDG de
Pharmacia-Upjohn Fred HASSAN deviendra en fait le véritable patron du nouveau
groupe et prendra la succession de Robert SHAPIRO à la tête de la
présidence du nouveau groupe dans 18 mois. Le nouveau groupe dont le nom n'a
pas encore été dévoilé, va séparer ses activités (organismes
Génétiquement Modifiés) OGM, de la pharmacie, visiblement pour rassurer les
marchés, avec à la clef une cotation distincte pour les biotechnologies
agricole et la pharmacie. L'annonce de cette fusion n'a cependant pas surpris
les marchés financiers qui ont accueilli l'annonce avec scepticisme craignant
toujours que les activités OGM du groupe ne pénalisent l'accueil du nouveau
groupe au niveau mondial. Monsanto fait d'ailleurs l'objet d'une plainte
collective aux États-Unis déposée par des agriculteurs américains et des
écologistes qui lui reprochent de n'avoir pas suffisamment testé les effets
de ses plantes transgénique commercialisées. Le rapprochement avec Pharmacia-Upjohn qui possède
un blocbuster avec le collyre XALATAN® va offrir cependant un nouveau
souffle à Monsanto, qui de son côté apportera un nouveau
blockbuster dans la pharmacie avec le CELEBREX®. CELEBREX® malgré sa
nouveauté a déjà passé le cap du milliard de dollars de vente. D'après un article
du site firstinvest.com http://www.firstinvest.com/
du Lundi 20 décembre 1999 et de Florence BAUCHARD du quotidien La Tribune N°24.465-1.804 du Lundi
20 Décembre 1999, à la page 18.
Le nouveau groupe Pharmacia issu de la fusion de Pharmacia Upjohn et Monsanto a prévu d'introduire l'agrochimie de Monsanto
en bourse d'ici septembre 2000. Décidé à suivre l'exemple des autres grands
groupes pharmaceutiques mondiaux, Pharmacia va donc à son tour abandonner
l'idée de développer un grand groupe axé sur les sciences de la vie pour se
recentrer sur la santé. Il faut dire que Monsanto était durement
pénalisé ces derniers temps par la publicité négative faite autour des
Organismes génétiquement Modifiés (OGM) et de la découverte d'un gène dit
tueur empêchant la plante de se reproduire. Pharmacia n'envisage cependant
pas de se séparer complètement secteur du secteur de l'agrochimie mais
plutôt de gérer ce secteur d'activité complètement distinctement du
secteur de la santé. Seul 19,9% du secteur agrochimique devrait être soumis
au marché cet automne. Pharmacia envisage peut être un retournement de
l'opinion publique mondiale aux cours des prochaines années. Il faut dire que
les entreprises du secteur des biotechnologies axées sur les plantes
travaillent actuellement d'arrache-pied à l'élaboration de plantes
hautement bénéfiques pour la population, afin renverser l'opinion publique.
D'après un article à lire à lire à la page 16 dans le quotidien La Tribune
n°24.465-1.895 du Mercredi 26 Avril 2000.
PHARMAGEST Interactive a annoncé son
en Bourse au Nouveau Marché le 20 Octobre 2000. ATISS pharma,
rebaptisée pour l'occasion PHARMAGEST Inter@ctive, est spécialisée dans l'édition et l'intégration de logiciels
informatiques destinés aux pharmacies. Figurant parmi les majors du secteur,
la société a réalisé un résultat net
de 7,4MF en 1999. PHARMAGEST Interactive prévoit de lancer début 2001 une logiciel de gestion à portail
intégré intégré, offrant aux pharmaciens un bouquet de services en lignes.
D'après un article à lire dans la lettre CERP-Matin du vendredi 15 Septembre 2000.
L'introduction en Bourse a été saluée par des commentaires positif
d'analystes financiers à l'image du commentaire lu sur le site Internet
Selectbourse le 15 Octobre 2000.
La restructuration du groupe Pierre FABRE n'a pas suffit
à éclaircir l'horizon du groupe pharmaceutique. Les groupes pharmaceutiques
Pierre FABRE et BioMérieux Alliance ont ainsi annoncé leur prochaine fusion
escomptée au 1er Janvier 2001. Soucieux d'échapper à des opérations
de croissances externes réalisées par des grands groupes pharmaceutiques
étrangers, les deux groupes ont préféré fusionner pour assurer leur
pérennité. La nouvelle société réalisera 55% de son chiffre
d'affaire à l'étranger. Elle aura quatre domaines de prédilections avec la
pharmacie, le diagnostic clinique, l'immunothérapie et la dermo-cosmétique.
Le groupe devrait également garder l'activité homéopathique avec DOLISOS et
une participation dans le capital du groupe Transgène. Le Laboratoire
SERVIER qui occupait la première place devrait perdre sa place de leader
français au profit du nouveau groupe. A l'heure où la recherche de nouvelles
molécules coûte de plus en plus chère, le tout nouveau groupe réalisera un
chiffre d'affaire d'environ 10,7 milliards de francs. Le secteur de la
recherche génomique devrait permettre au nouveau géant pharmaceutique de
rayonnement international de lancer de nouveaux traitements et diagnostics,
secteur où les grands groupes pharmaceutiques internationaux ce sont tous
lancés. une introduction en bourse n'est pas exclure dans les deux ans à
venir. D'après des articles de Pascal POGAM, P.MO. et P.PO. à lire dans le quotidien La
Tribune N°24.465-1.995 du Jeudi 21 Septembre 2000, à la page 16.
A la veille de l'an 2001, les dirigeants du nouveau groupe BioMérieux-Pierre Fabre
ont présentés à leurs cadres la structure financière et le nouveau management du nouveau groupe.
55% du nouveau laboratoire est détenu par Carla, holding de contrôle détenue à 50-50
par Pierre FABRE et la famille MERIEUX. Figure également parmi les actionnaires Ernest-Antoine
SELLLERE et le Groupe Industriel Marcel DASSAULT. Sont contrôlés par le nouveau groupe à 100%
Pierre Fabre Dermo-cosmétique, Pierre FABRE Pharmacie et BioMérieux Diagnostic,
à 86%
DOLISOS Homéo-Phytothérapie et à 54% Transgène. Pierre FABRE présidera le Conseil de Surveillance
et Alain Mérieux le Directoire. Le groupe ne dégageant actuellement une marge opérationnelle
de 8%, il ambitionne d'atteindre les 15% dans 3 ans avec un bénéfice net de 1 milliards de francs fin 2003.
Pour arriver à cet objectif le nouveau groupe n'hésitera pas à faire appel à des
opérations de croissance externe avec des acquisitions dans le domaine de biologie
moléculaire, une implantation dans la dermo-cosmétique aux Etats-Unis mais aussi des
accords de licence
dans la pharmacie. le groupe vise surtout l'international avec les Etats-Unis,
l'Allemagne, le Japon, le Brésil, le Mexique, la Chine et l'Inde. Pourraient également faire l'objet de leur appétit de croissance des laboratoires
français indépendants comme Servier, Beaufour et Fournier... D'après un articles de P.MO. à lire dans le quotidien La
Tribune N°24.465-2.60 du Vendredi 22 Décembre 2000, à la page 10.
...
Procter&Gamble et Aventis Pharmaceuticals ont obtenu
l'autorisation de commercialiser un nouveau traitement de prévention de
l'ostéoporose ACTONEL®. P&G qui en ait l'inventeur distribuera ce
traitement en partenariat avec Aventis. ACTONEL® réduit notamment le risque
de fractures des vertèbres. D'après un article du quotidien La Tribune N°24.465-1.890
du mardi 18 Avril 2000 à lire à la page 9.
Les résultats du géant américain pour les troisième trimestre 1999 ont déçu
jusqu'au PDG de Procter&Gamble, Durk JAGER. Le bénéfice net total s'est
établi à 753 millions de dollars, en baisse de 28%. Ces résultats tiennent
compte toutefois d'une charge de 170 millions de dollars pour la mise en place
de la stratégie 2005 visant à réduire les coûts de fabrication. Toutefois
avant élément exceptionnels; le résultat d'exploitation a quand même
baissé de 11% à 923 millions de dollars. Devant ces mauvais résultats, la
direction a pris l'engagement de redoubler d'effort. D'après un article du quotidien La Tribune N°24.465-1.890
du mercredi 26 Avril 2000 à lire à la page 20.
La sanction est finalement tombée, après un an à la tête du géant
américain Durk JAGER a présenté sa démission de la présidence.
Malgré un plan drastique de réduction des coûts avec à la clef la
fermeture d'une dizaine d'usines et la suppression de 15000 postes dans le
monde, Durk JAGER n'a pas réussi redresser rapidement les bénéfices du
groupe. En outre le PDG n'avait pas réussi à finaliser la fusion avec
Warner-Lambert et American home Products. Vont désormais lui succéder Alan
LAFLEY comme PDG, et John PEPPER comme président du conseil d'administration.
Ce dernier a d'ores et déjà annoncé des choix difficiles à prendre. D'après un article du quotidien La Tribune N°24.465-1.924
du Vendredi 9 et samedi 10 Juin 2000 à lire à la page 16.
Procter&Gamble continue son recentrage sur un nombre de
marques désormais limité. La multinationale d'origine américaine vient de
mettre en vente sa marque Clearasil. Malgré sa rentabilité sans faille,
Clearasil ne représente que 2% du Chiffre d'Affaire du géant américain dans
le domaine des produits de santé et de beauté. D'après un article du quotidien La Tribune N°24.465-1.975
du Jeudi 24 Août 2000 à lire à la page 11.
Le président de Rhodia, Jean-Pierre TIROUFLET a rejoint
le club des opposants au projet d'écofiscalité prévue par le gouvernement.
Une Taxe Générale sur les Activités Polluantes (TGAP) visant à lutter
contre l'émission de gaz à effet de serre devrait être adoptée d'ici la
fin de l'année. Rejoignant d'autres industriels tels que Atofina, Ciment
français, Cogema, Lafarge, Pechiney, Saint Gobain et Usinor, Rhodia estime
que cela se traduirait par une perte de compétitivité vis à vis des industriels
non taxés dans leurs pays comme les américains, et d'autres pays européens
où la taxe déjà en place est moins importante. Par contre Jean-Pierre TIROUFLET
propose à l'Etat de négocier directement avec chaque industriels un accord
volontaire avec un système de bonus en cas de résultats supérieurs aux
engagements contractuels. Rhodia propose ainsi de réduire ses émissions de
30% entre 1990 et 2010 soit plus que l'engagement de la France à l'occasion
du protocole de Kyoto. D'après un article du quotidien La Tribune N°24.465-1.930
du Mardi 20 Juin 2000 à lire à la page 15.
Après avoir racheté l'anglais Albright&Wilson, Rhodia va réaliser une bonne opération de croissance externe en rachetant le
laboratoire américain Chirex sous-traitant majeur de <<30 des 40
principaux laboratoires pharmaceutique mondiaux>>. Rhodia va ainsi
accéder au trio de tête des principaux sous-traitant chimiques de la
pharmacie. Le laboratoire Chirex possède un savoir faire en génie chimique,
et notamment dans la chimie chirale entrant dans la majeure partie des
médicaments actuellement. Rhodia va financer par des emprunts et des cessions
d'actifs, son OPA amicale sur Chirex. D'après un article du quotidien La Tribune N°24.465-1.954
du Mardi 25 Juillet 2000 à lire à la page 13.
La nutrition animale n'intéresse plus les grands groupes
pharmaceutiques. Roche a annoncé avoir signé la vente de ses additifs
médicaux pour la nutrition animale à Alpharma pour 300 millions de dollars.
Générant un chiffre d'affaire de 200 millions de dollars, cette branche de
Roche vend des produits utilisés dans le traitement des maladies des bovins
et des volailles. La société américaine Alpharma devient ainsi le numéro 1
mondial du secteur. D'après un article du quotidien La Tribune N°24.465-1.897 du
vendredi 28 Avril 2000, à la page 12.
Roche a déçu à la publication de ses résultats au premier semestre 2000.
Son chiffre d'affaire ses apprécié de 11%, en deçà des espérances des
investisseurs. Le groupe n'aurait pas suffisamment commercialisé de nouveaux
produits en 2000, de plus certains produits ont vu leur brevet expirer. Reste
à savoir si après une période de grippe de courte durée en 1999 le TAMIFLU®
va enfin connaître une progression fulgurante en 2000 attendue par le groupe
pharmaceutique. D'après un article du quotidien La Tribune N°24.465-1.971 du
vendredi 18 Août 2000, à la page V.
Le groupe pharmaceutique français Sanofi-Synthélabo qui
a beau voguer sur les bonnes nouvelles économiques depuis sa fusion, n'en demeure pas moins une
proie pour les grands laboratoires pharmaceutiques étrangers. Dernière
rumeur en date, le laboratoire pharmaceutique américain Bristol-Myers-Squibb s'intéresserait
au rachat de Sanofi-Synthélabo. Cette information n'a été ni confirmée
ni démentie par la multinationale. Les deux groupes ne sont pas étranger l'un
à l'autre avec notamment un partenariat noué pour le production et la
commercialisation d'APROVEL. Sanofi-Synthélabo compte comme actionnaires
majoritaires liés normalement jusqu'en 2004 l'Oréal et Total-Fina-Elf.
Mais, Total-Fina-Elf a déjà annoncé la cession de 2,5% de ses part à un
groupe d'institutionnels le 20 septembre 2000. une information à lire sur le
site Internet Firstinvest.com datée du 28/09/2000.
Sanofi-Synthelabo vient d'annoncer la vente Porgès,
sa filiale de matériel biomédical en urologie. Figurant parmi les principaux
laboratoires pharmaceutiques français Sanofi-Synthelabo a vendu 100% de ses actions Porgès à Mentor Corporation pour 35 millions d'euros. Porgès a des
filiales dans 8 pays en Europe et une au Japon. Le spécialiste de l'urologie a ainsi réalisé un chiffre d'affaire de
46 millions d'euros en l'an 2000.
La société pharmaceutique Mentor Corporation est américaine. Elle développe, fabrique et commercialise du matériel médical
spécialisé, tel que des implants chirurgicaux, des équipements chirurgicaux et
des fournitures médicales et chirurgicales jetables. Le siège social et les
bureaux commerciaux de la société sont situés à Santa Barbara en Californie, avec
des unités de production et de recherche dans le Minnesota, au Texas, et aux
Pays-Bas.
Une information à lire plus en avant sur le site Internet de Sanofi-Synthelabo datée du 09/02/2001.
Jan LESCHLY, directeur général du groupe Smithkline Beecham
a annoncé vouloir quitter ses fonctions le 28 avril 2000 à l'issu de
l'assemblée générale des actionnaires du groupe. C'est Jean-Pierre GARNIER,
son actuel adjoint qui va prendre sa succession à ce poste. Jan LESCHY a
contribué aux succès du groupe dans la parapharmacie avec la ligne Aquafresh,
l'antibiothérapie avec l'AUGMENTIN®, la psychiatrie avec l'antidépresseur
PAXIL® mais serait considéré comme à l'origine de l'échec de tentatives
de fusions avec d'autres groupe pharmaceutiques.. Jean-Pierre GARNIER,
pharmacologue arrivé de Schering-Plough en 1990, a affirmé vouloir se concentrer
sur la création de valeur pour l'actionnaire en favorisant le développement
de l'antidiabétique AVANDIA®, en renforçant le secteur des médicaments
vendus sans ordonnance. Par contre il a précisé de pas être intéressé par
le secteur de la nutrition. Contrairement à son directeur général,
Jean-Pierre GARNIER ne s'est pas montré hostile à des pourparlers de fusion
avec d'autres groupe pharmaceutiques dont Glaxo-Wellcome. D'après un article de
F.B. à lire dans le quotidien La Tribune
N°24.465-1.793 du Vendredi 3 Décembre 1999, à la page 29.
De passage à
Paris, Jean-Pierre GARNIER a clairement annoncé ne pas rechercher à court
terme une alliance avec un autre groupe pharmaceutique. Le groupe possède
selon lui un solide portefeuille dans la pharmacie éthique et dans les
vaccins. Smithkline Beecham connaît un très bon développement d' AVANDIA®,
son nouvel anti-diabétique, aux États-Unis avec un chiffre d'affaire d'ores
et déjà de 150 millions de dollars. En Europe la commercialisation a été
repoussée à fin mars début avril suite à la demande d'informations
complémentaires du Comité européen du médicament. Le groupe possède
également, proche de l'enregistrement, un nouvel antibiotique prometteur de la
famille des quinolones FACTIVE® destiné à combattre les résistances aux
antibiotiques. En l'an 2000, le groupe va demander à la Food and Drug
Administration l'autorisation de commercialisation d'un nouvel anticancéreux
BEXXAR®, ciblant exclusivement les cellules cancéreuses. En 2001, l'ARIFLO®
devrait arriver sur le marché avec un potentiel de plus d'un milliards de
dollars de vente. Avec un nouveau mécanisme d'action ARIFLO® serait destiné
au traitement des affections respiratoires du fumeur (bronchite chronique...).
Dans le domaine des vaccins, des combinaisons de 5 à 6 vaccins à usage
pédiatrique sont à l'étude. L'auto-médication ne devrait pas être en
reste avec potentiellement des rachats de produits afin d'élargir la gamme
du laboratoire pharmaceutique. D'après un article de
F.B. à lire dans le quotidien La Tribune
N°24.465-1.796 du Mercredi 8 Décembre 1999, à la page 13.
En un an la Société Nationale des Poudres et Explosifs (SNPE) a su se diversifier avec succès en investissant dans les dérivés du phosgène à Laporte au Texas, dans la chimie fine en se portant acquéreur de MPS fabricant américain de peptides et maintenant en rachetant VandeMark/Vanchem seule société à vendre dans le domaine du phosgène aux Etats-Unis. VandeMark/Vanchem, société familiale de Lockport dans l'Etat de New-York, avec un chiffre d'affaire de 28 millions de dollars, s'est développée dans les intermédiaires à forte valeur ajoutée notamment pour l'industrie pharmaceutique. La SNPE qui a su s'éloigner du seul secteur de la défense, a désormais un pied dans le secteur de la chimie (54% de CA) et prévoit réaliser un CA de 76 millions d'euros en 2000 aux États-Unis, soit 20% du CA du groupe dans la chimie. Bernard RIVIERE, directeur général délégué du groupe, ambitionne d'atteindre 150 millions d'euros dans cette zone en 4 à 5 ans. Une information à lire dans le quotidien La Tribune N°24.465-1.777 du Mercredi 10 Novembre 1999, d'après un article de Florence BAUCHARD à la page 25.
Le premier groupe pharmaceutique israléien, spécialisé dans les médicaments génériques, Teva Pharmaceutical Industries, vient de conclure un accord pour le rachat, par échange d'action du canadien Novopharm. Cette annonce intervient deux mois après le rachat de Copley groupe américain basé dans le Massachussets. Teva compte ainsi développer ses activités en Amérique du Nord. Une information à lire dans le quotidien La Tribune N°24.465-1.793 du vendredi 3 et samedi 4 Décembre 1999 à la page 12.
Afin de satisfaire les autorités de la concurrence américaines et européennes, pour avaliser la naissance de Syngeta issue du rapprochement entre Zeneca Agrochimicals et l'activité homologue d'Aventis, Zeneca Agrochimicals a mis en vente ses activités de traitement du maïs (acétochlore). Sont ainsi mis en vente les spécialités Surpass, Topnotch, Fultime, Trophy et Relay. Du côté de la concurrence, l'allemand BASF s'était déjà porté acquéreur des activité d'American Home Products dans ce domaine d'activité. Une information à lire dans un article du quotidien La Tribune N°24.465-1.930 du Mardi 20 Juin 2000 à la page 15.
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